Pédocriminalité dans l’église : les réactions au rapport sauvé

Publié mardi 5 octobre, le rapport Sauvé a provoqué une onde de choc, aussi bien pour les victimes qu’au sein de l’Eglise. Le document estime à 330 000 le nombre de personnes ayant subis des abus sexuels dans le cadre d’activités ecclésiastiques. En France, hommes d’Eglise et hommes politiques partagent la même indignation, mais les moyens pour éradiquer ce fléau divergent.

Ce n’est pas le premier scandale de pédophilie qui touche l’Eglise mais le rapport Sauvé, du nom du haut fonctionnaire ayant mené à bien cette enquête, réveille un peu plus les vieux démons du Catholicisme. Selon cette étude menée par la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase), rendue publique mardi 5 octobre, 216 000 mineurs ont subis des violences sexuelles de la part d’ecclésiastiques. Leur nombre grimpe même à 330 000 en comptant ceux abusés par des laïcs dans le cadre de mission religieuse.

Depuis 24 heures, les réactions fusent à ce sujet. L’Église fait son mea culpa, les hommes politiques s’emparent de l’affaire, et font revenir sur le devant de la scène l’éternel débat sur le mariage des prêtres et celui sur le secret de la confession.

Comments
  • aquentin

    Merci pour ce contenu, excellent travail !

    6 octobre 2021
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