Covid-19 : les autorités de santé recommandent une troisième dose de vaccin pour les soignants

La Haute autorité de santé (HAS) approuve l’utilisation d’une dose de rappel aux “soignants, transports sanitaires et professionnels du secteur médico-social”, en plus de l’entourage des personnes immuno-déprimées.

Tous les soignants devraient pouvoir recevoir une “troisième dose” de vaccin anti-Covid 19, ainsi que l’entourage des personnes immuno-déprimées et les personnels du transport sanitaire, ont estimé mercredi les autorités sanitaires françaises. Deux jours plus tôt, l’Agence européenne du médicament autorisait l’administration d’une troisième dose de vaccin Pfizer pour les personnes de plus de 18 ans.

Face à la perte d’efficacité des vaccins contre le Covid, une campagne de rappel est déjà en cours en France depuis septembre. Mais, jusqu’à maintenant, seuls les plus de 65 ans et les personnes à risque comme les diabétiques pouvaient en bénéficier, soit 18 millions de personnes. En recommandant la troisième dose aux soignants, à d’autres professions semblables et aux proches des immunodéprimés, la HAS l’ouvre à près de quatre autres millions de personnes en France.

Une troisième dose généralisée ?

Même si les circonstances ne “justifient pas à ce stade de recommander l’administration d’une dose supplémentaire en population générale, (…) la HAS souligne toutefois que l’administration d’une dose de rappel deviendra probablement nécessaire au cours des mois qui viennent“. La nécessité d’une dose de rappel fait encore l’objet de nombreux débats dans le monde scientifique, son intérêt restant à évaluer pour l’ensemble de la population. Pour prendre sa décision, la HAS cite principalement une étude menée en Israël, pays où la vaccination a commencé très tôt. Elle témoigne d’une nette réduction des risques de forme grave chez les personnes ayant reçu une dose de rappel, mais l’étude ne concerne que les plus de 60 ans.

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