Les “territoires numériques éducatifs” étendus à dix nouveaux départements

Ce dispositif, testé depuis la rentrée 2020 dans l’Aisne et le Val-d’Oise, permet d’équiper des établissements scolaires en matériel et de former les enseignants, afin de réduire la fracture numérique. Le Premier ministre Jean Castex a annoncé vendredi 8 octobre son extension à dix nouveaux départements.

L’expérimentation sur les “territoires numériques éducatifs” prend de l’ampleur. En déplacement à Poitiers, le Premier ministre Jean Castex a annoncé vendredi 8 octobre l’extension de ce dispositif à dix départements supplémentaires : les Bouches-du-Rhône, le Cher, la Corse-du-Sud, le Doubs, le Finistère, la Guadeloupe, l’Hérault, l’Isère, la Vienne et les Vosges. 1,3 millions d’élèves vont être concernés.

Ce projet, lancé de façon expérimentale dans deux départements, l’Aisne et le Val-d’Oise, à la rentrée 2020, vise à réduire la fracture numérique entre les élèves, que les confinements ont renforcée. Le dispositif prévoit la formation des enseignants et des parents aux “enjeux du numérique éducatif”, ainsi qu’un déploiement des équipements numériques dans les établissements scolaires et en prêt pour les élèves qui le nécessitent.

Accroître la continuité pédagogique”

Le succès du projet dans les deux premiers départements a poussé Matignon à étendre l’expérience. “Ce qu’on a vu sur ces territoires numériques éducatifs, c’est combien c’est porteur de progrès, des choses extrêmement concrètes pour réduire cette fracture numérique et accroître la continuité pédagogique”, s’est félicité Jean Castex. Ces territoires numériques éducatifs ont ensuite vocation à être déployés sur l’ensemble du territoire, de façon à “ce qu’il y ait une pratique homogène”, a affirmé Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education nationale, lui aussi en déplacement à Poitiers.

En plus de ces dix nouveaux départements, des universités vont également bénéficier de ce dispositif : Rennes-1, Amiens, Haute Alsace, Cergy, Ensam, Paris Sciences et Lettres, Orléans, Mayotte, Lorraine, Reims, Agrosup Dijon, INSA, Polytechnique Hauts-de-France, La Rochelle, Nîmes et Poitiers, pour un total de 400.000 étudiants concernés et une enveloppe de 110 millions d’euros.

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